
L’Assemblée de la nouvelle région Auvergne Rhône-Alpes a voté son premier budget, conforme aux orientations budgétaires présentées et débattues quelques semaines plus tôt.
Loin d’être évidente, l’élaboration du budget 2016 par la nouvelle majorité répond aux divers enjeux auxquels la Région doit faire face en ce début de mandature : une fusion institutionnelle, une baisse des dotations de l’Etat pour la 3ème année consécutive (- 53M€ de dotation globale de fonctionnement pour la seule année 2016 soit 2% des recettes de fonctionnement de la collectivité) et s’agissant de cette diminution, un manque d’anticipation de la part de la majorité sortante.
Loin d’être évidente, l’élaboration du budget 2016 par la nouvelle majorité répond aux divers enjeux auxquels la Région doit faire face en ce début de mandature : une fusion institutionnelle, une baisse des dotations de l’Etat pour la 3ème année consécutive (- 53M€ de dotation globale de fonctionnement pour la seule année 2016 soit 2% des recettes de fonctionnement de la collectivité) et s’agissant de cette diminution, un manque d’anticipation de la part de la majorité sortante.
Alors que nombre de communes et d’intercommunalités ont, dès 2014, engagé des actions en vue de s’adapter à la baisse durable des dotations, l’équipe précédente n’a cessé d’augmenter les dépenses de fonctionnement au détriment de l’épargne. Or, pour investir et donc pour soutenir l’emploi, les Régions aux côtés des autres collectivités doivent conserver ou rétablir leur capacité d’autofinancement. C’est l’engagement de Laurent WAUQUIEZ et sa majorité. Dix ans sans diminution des dépenses de fonctionnement. En 2016 : 75 M€ d’économies. Et en corollaire, davantage d’investissements.
Cette première étape de réduction des charges de fonctionnement s’inscrit bien au-delà de l’objectif d’évolution de la dépense locale défini par l’Etat et fixé pour les régions à + 0,6 % en 2016.
Il importe que tous, Etat et collectivités locales, prennent conscience de leur coresponsabilité face à la dépense publique. Des politiques plus efficaces, moins coûteuses sont à imaginer, à déployer sur les territoires mais avant tout avec les territoires.
Cette première étape de réduction des charges de fonctionnement s’inscrit bien au-delà de l’objectif d’évolution de la dépense locale défini par l’Etat et fixé pour les régions à + 0,6 % en 2016.
Il importe que tous, Etat et collectivités locales, prennent conscience de leur coresponsabilité face à la dépense publique. Des politiques plus efficaces, moins coûteuses sont à imaginer, à déployer sur les territoires mais avant tout avec les territoires.
Publié par Marie-Pierre MONTORO-SADOUX